

Le Pastis d’Amélie à Mazerolles a gagné ses lettres de noblesse depuis plus d’un siècle. Reconnu par le Collège culinaire de France, il a remporté la médaille de bronze du Prix des Épicures en 2019. Le Pastis d’Amélie fait également partie des Entreprises du patrimoine Vivant, récompensant l’excellence d’un savoir-faire unique. Ce label décerné par l’état français met en lumière les entreprises qui savent concilier l’innovation et la tradition, le patrimoine et la création, le savoir-faire français et local.
Le pastis d’Amélie est devenu une vedette sur les tables du chef étoilé Alain Ducasse. D’autres s’en sont saisis pour le présenter en dessert avec certaines fois un accompagnement surprenant comme une sauce huitre proposée par le chef Stéphane Carrade.
Mais la plus belle récompense pour nous est de régaler au quotidien petits et grands gourmands !

Pastis, un mot gascon pour dire « pâte », pour baptiser, au fil du temps, une ribambelle de gâteaux et ne finir par n’en désigner que le meilleur : ce gâteau béarnais moelleux et doré. Landais ? Non, Béarnais ! Il existe bien une recette plus légère et briochée, dans les Landes, que l’on appelle aussi « pastis », une autre plus alourdie, dans les Hautes-Pyrénées, que l’on surnomme « tourte », mais le Pastis, le vrai, et les dictionnaires gastronomiques l’attestent, appartient bien au pays de Béarn !


En raison du beurre qu’il contenait, on le confectionnait pour les grandes occasions : fiançailles, mariages, baptêmes, communions, fêtes locales …, où se réunissaient familles, amis et voisins en nombre. Et si le pastis avait cette forme si caractéristique, c’est qu’on ne le cuisait pas dans des moules à brioche : la grande quantité de pâte destinée à tous les convives obligeait souvent les maîtresses de maison à courir chercher des casseroles chez les voisines pour les remplir d’appareille ! Un goût de fête, de vrai et d’authenticité.
Et c’est ce souci de retrouver authenticité et qualité des saveurs d’antan qui a fait renaître le Pastis d’ Amélie, ce pastis de nos grands-mères …
Un goût de fête,
de vrai et
d’authenticité.

L’histoire du Pastis d’Amélie, c’est avant tout une histoire d’amour, celle entre une grand-mère créative et un grand père gourmand, l’histoire d’un landais, tombé fou amoureux d’une jolie cuisinière béarnaise, Marie-Amélie Baradat, à qui il offrit un pétrin en cadeau de mariage. En échange, elle lui fit du pastis, et finit par régaler des générations qui en gardèrent, depuis, un souvenir impérissable !
Les années ont passé, mais la recette d’Amélie est restée dans la mémoire de chacun. Le souvenir omniprésent d’une saveur lointaine, comme jadis Marcel Proust et sa madeleine.

La recette d’une grand-mère est le point de départ d’une merveilleuse histoire gourmande et de nombreux souvenirs d’enfance ! Aujourd’hui, à Mazerolles, l’histoire du Pastis d’Amélie est perpétuée et l’héritage préservé. Techniques et ingrédients d’autrefois ainsi patiemment restitués et jalousement gardés pour ne révéler, qu’aux papilles seulement, le secret de la grand-mère.
Le Pastis d’Amélie, un merveilleux gâteau que tous les petits béarnais ont déjà dégusté !

Il faut aujourd’hui plus de 48h de travail pour donner forme au délice, c’est dire la complexité du processus de fabrication ! Sans doute est-ce pour cela que « Faire un Pastis » signifie « s’emmêler les pinceaux », et que d’ailleurs « pastis », en parler bordelais, veuille aussi dire « désordre » !
Un périple de fabrication qui a coutume de commencer par une longue nuit, où vont infuser gousses de vanille, lait, anis, beurre et sucre, pour un savant mélange d’arômes. Un anis naturel dont le parfum se révélera ensuite à la cuisson.


Et le soleil se lève, et annonce le temps du levain (« borider » en gascon). Farine, levain ajoutés au mélange, on commence à pétrir la pâte. Tout d’abord une première fois à la machine, puis ensuite à la main, pour l’oxygéner et lui donner un peu de légèreté. Un tour de main passionné, unique et artisanal.
Puis la pâte fermente, 36h durant. Dans un local fermé à 27°C, elle finit par « bouillir », on parle de « borrit ». Il ne lui reste plus qu’à prendre place, dans ces moules beurrés conçus spécialement pour rappeler la forme des casseroles dans laquelle elle cuisait autrefois.
Les gros grains de sucre sont ensuite saupoudrés et la préparation enfournée pour une ultime étape. Près d’1h30 de cuisson sont nécessaires pour retrouver le goût, le moelleux et la forme du Pastis d’antan, jusqu’à ce que l’aiguille à tricoter d’Amélie elle-même, teste et déclare la cuisson terminée.

Toute l’équipe du Pastis d’Amélie vous donne rendez-vous dans ses boutiques de Mazerolles, Dax, Pau et sur le marché de Nay. Nous pourrons vous raconter avec passion l’histoire du Pastis d’Amélie et vous donner les secrets pour l’accommoder et le déguster : au petit déjeuner, au goûter, ou mieux : au dessert, accompagné d’une crème anglaise et d’un Pacherenc ou d’un Jurançon !

Authenticité et Tradition
Le Pastis d’Amélie est fabriqué selon une recette ancestrale béarnaise, transmise à travers les générations. L’objectif est de préserver les saveurs d’antan.

Artisanat Local
Chaque pastis est confectionné à la main avec soin, utilisant des techniques traditionnelles et des ingrédients de qualité comme la vanille naturelle et l’anis.

Processus de Fabrication
Il faut plus de 48 heures de préparation pour chaque pastis, reflétant un savoir-faire unique.
